Bonjour,
A vous qui êtes peut-être encore là. ça serait un miracle... bref, j'ai repris l'écriture, et commencé une fiction qui je préviens, sera sombre, noir, bizarre et à la première personne. J'espère que ça vous plaira.
je vous poste ce soir, le prologue que je viens de finir. Je vous préviens faut que je me re re relise encore, car, je pense qu'en plus des fautes d'orthographe que je n'ai pas vu, il doit y avoir des fautes de concordance des temps.. Si une personne est motivé a recevoir le texte en avant-première pour me relire, me sermonner sur les fautes et me corriger, qu'il ou elle fasse signe.
bonne lecture.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------
UNDER THE SKIN
Prologue
Je ne savais pas pourquoi j’avais
fait ça. J’avais peur. Si papa venait à me voir dans cet état, j’aurais alors
eu droit à la punition du siècle. Je devais partir mais je ne pouvais détacher
mon regard de ce pauvre petit chat. Il
était là, couché dans l’herbe, les yeux fermés
avec un air paisible. La pluie qui tombait en continue, ruisselait sur son
pelage terne et moi, j’étais là, accroupie près de lui, protégé par mon beau
k-way rouge. J’étais comme hypnotisé. Mes mains pleines de sang. Tout était
arrivé si vite.
C’était le milieu de
l’après-midi, je marchais le long de la route pour rentrer à la maison, après
avoir était joué avec les copains ; la pluie venait de commencer à tomber.
Le fond de l’air était froid, pour ne par dire glacial en ce début du mois de
novembre. Profitant de mes grandes bottes et de la protection offerte par mon
K-way, je m’étais amusé à sauter de flaque en flaque quand soudain, sortant des
hautes herbes bordant la route, le vieux chat de monsieur Berge avait manqué de
me faire tomber. Son pelage était détrempé et l’avait rendu encore plus moche que d’habitude
avec sa queue en angle droit et son oreille coupée. Et pourtant ce chat était adorable,
il adorait se promener dans le village et,
dès qu’il croisait un habitant ; il s’asseyait devant lui, miaulait
un petit coup, se levait, donnait un coup de tête le long de la jambe en
ronronnant et il partait ensuite en courant. Il était comme une petite
mascotte.
Il m’avait accompagné le long de
la route qui menait à ma maison tout en évitant les flaques d’eau. Cela lui avait
été fatal. Une voiture avait surgis de nulle part. Elle l’avait heurté
violemment. Le miaulement de douleur fut si déchirant qu’une larme coula le
long de ma joue instantanément. Le chauffard avait continué sa route.
J’étais donc assis devant lui, je
ne savais pas depuis combien de temps j’étais là. Ma contemplation fut arrêtée
par une voix qui m’était familière.
-Jacques ! Bordel de
merde mais qu’est ce que tu fous ! Ta mère est morte d’inquiétude !!!
Je levai la tête vers lui, les
yeux pleins de larmes. Il me regarda, ses yeux allaient de mes mains au chat et
vice-versa. Je l’entendis blêmir, son regard colérique se transforma en quelque chose proche de l’incompréhension.
Il resta immobile pendant quelques secondes, avant de réagir. Il m’attrapa par
le col, ouvrit la portière et me jeta sur la banquette arrière.
-attache-toi ! Et ne salie
pas la banquette ! Tu es dans un état ! M'ordonna-t-il d’une voix forte. La colère
avait repris le dessus sur la stupeur.
Pendant tout le trajet mon père
ne cessait pas de jeter des coups d’œil dans le rétroviseur d’un air inquiet.
Les essuie-glaces balayaient les trombes d’eau que le ciel déversait sur la
voiture sur le rythme de la musique. Le poste radio émettait la célèbre chanson
de Bobby Mc Ferrin, don’t worry, be happy.
-Putain de radio qui fait de
l’ironie, temps de merde, journée à chier… grommela-t-il en l’éteignant.
Le reste de la route ce fit donc
dans un silence de mort. Je n’aimais pas trop le silence, ça me faisait trop
penser à ce pauvre chat. Seul le bruit de la pluie rompait la monotonie de l’absence
de bruits. Mon père cessa de grommeler une fois arrivé devant le portail de la
maison. La voiture garée, je descendis
en vitesse et filai au cellier mettre tous mes vêtements à sécher, et me
précipitai dans ma chambre en prenant soin d’éviter soigneusement ma mère qui
préparait le repas. Je fermai vite la porte et je m’allongeai sur mon lit pour
lire le dernier Comics de super-héros
que j’avais reçu la veille par la poste. J’adorais les histoires de super
pouvoirs, de super-vilains, d’aventure héroïque et autres belles histoires. Si
je pouvais avoir un super pouvoir ça serait d’avoir la capacité de changer de
d’apparence et devenir quelqu’un d’autre, comme un agent-secret en mission avec
la capacité de s’infiltrer partout incognito. Ma rêverie fut interrompue par la
voix de mon père. L’heure du repas avait sonné. J’enfilai mon pyjama et
descendis et faisant profile bas.
- Dépêche-toi de venir t’assoir
mon chéri, ta soupe va refroidir.
- Oui m’man…
- Alors comment s’est passé ta
journée avec tes amis ? Vous avez fait quoi de beau ?
Je lui racontai la construction
de notre cabane dans la petite forêt, avec tout le confort nécessaire pour y
passer de belles journées. Nous avions mis en place plusieurs pièces, des
chambres avec des couchages de fougères, et même une cuisine avec une
petite cheminée.
- Une cheminée ??? Mais vous
ne pensiez quand même pas pouvoir faire du feu ! Vous êtes
inconscients !
- Ne t’inquiète pas papa, on fait
semblant tu le sais bien.
-Charles, ne soit pas si sévère,
rappelle-toi quand tu avais son âge ; tu faisais des grands feux de camps
en pleins milieu de la clairière des Crabes. Vous faisiez des batailles de
boues, et cela même en plein hiver, donc, ne soit pas aussi sévère sermonna ma
mère tout en servant le reste du repas.
Une bonne pizza au fromage de chèvre
faite maison. Mon repas préféré ! Béni soit l’Italie. Je pouvais en manger
jusqu’à avoir l’estomac au bord de l’explosion tellement ce plat là était une
jouissance gustative. Bizarrement pendant le reste du repas, ma mère arrêta de
me poser des questions et discutait de sa journée avec mon père. La sauce
tomate de la pizza me faisait penser au chat de monsieur Berge. Perdu dans mes
pensées, je n’écoutai plus.
- Tiens, mange ton yaourt, lavage
de dents et au lit marmonna mon père.
- Je pourrais lire une
bande-dessinée au lit ?
- Je ne pense pas, non !
N’exagère pas, ne crois pas que j’ai la mémoire courte.
Je me dépêchai de finir de
manger, et m’éclipsai de table rapidement. Je n’aimais pas l’ambiance qui
régnait à la cuisine ; mon père avait-il parlé à ma mère de ce qu’il avait
vu ? Ma mère l’avait-elle écouté ? Du haut de mes neuf ans, j’étais
inquiet. J’allais à ma chambre attraper une bande-dessinée et m’installai aux
toilettes pour lire tranquillement. Il n’y avait rien de mieux que de pouvoir
poser ses fesses sur la cuvette et lire sans que l’on vienne vous déranger. Sauf
qu’à mon âge, il y avait toujours les parents pour s’assurer que vous
obéissiez. Au bout d’une dizaine de
minutes, la douce de voix de ma mère me sortit de ma lecture. Il semblerait
bien que ma cachette pour lire en douce n’en était pas une.
-Sors de là avant que ton père ne
te voit avec une bande dessinée.
Je sortis doucement, et essayai
quand même de cacher ma lecture du moment tout en filant dans ma chambre. Ma
mère me suivi. Une fois en pyjama et sous les draps, elle vint s'asseoir sur le
bord de mon lit.
-Tu sais, c’est normal d’être
curieux, mais, ce que tu faisais cette après-midi, ce que ton père t’a vu
faire, ce n’est pas très… comment dire… disons que ce n’est pas recommandé, et
surtout cela peut-être dangereux pour ta santé, il aurait pu y avoir pleins de
microbes, tu pourrais même être tombé malade. Il faudra surveiller ça. On
oublie ça, mais, s’il te plait ne recommence pas. Bonne nuit mon garçon.
-Bonne nuit maman.
En sortant de la chambre ma mère éteignit la lumière et
toutes les étoiles phosphorescentes collées au plafond se mirent à briller. Une
invitation à se perdre dans le fin fond de l’univers, lieu de divagation de mon
imagination dans le but de rejoindre Morphée. Seulement, ce soir, mes pensées s’égaraient
bien moins loin, à quelques kilomètres, sur le bord de cette route…
Je me revois assis devant ce
pauvre chat, tout fraîchement renversé. Mort instantanée. Et du sang, beaucoup
de sang. Sa peau avait été déchiré par l’impact, j’ai eu devant mort la vision
de muscles encore chaud mis à nu. Et j’ai voulu touché, tellement j’étais
intrigué. J’ai même tiré un peu plus sur la peau pour découvrir un peu plus l’anatomie
de ce pauvre félin. Mon père m’a donc trouvé les mains dans le sang, à moitié
sous la peau du chat de monsieur Berge.
Je m’endormis péniblement, hanté
par les visions fascinantes que j’avais eues. Avec un sentiment de « revenez-y ».
à suivre...