vendredi 22 juin 2012

Un mois...4 semaines... de vie anglaise

et on continue avec mes aventures en terre anglaise qui se sont déroulés de fin septembre 2010 à décembre 2010.


Un mois. Un mois que je suis arrivé en terre anglaise, pays où les gens disent qu’il y pleut tout le temps. Aujourd’hui, je peux vous affirmer le contraire ; deux semaines sans pluie, du soleil presque tout les jours ! Il est vrai qu’il manque parfois quelques degrés qui m’éviteraient  de devoir sortir les gants et l’écharpe.

Un mois en immersion dans la langue de Shakespeare, que cela soit sur le lieu du stage, qui se déroule pour le moment très bien, ou que ce soit dans la colocation que je suis. En effet, depuis trois semaines, j’habite une petite maison avec deux anglaises, de 21ans et 22ans.  Il n’y a rien de mieux pour progresser, discuter, discuter et encore discuter. Heureusement, quand il m’arrive de ne pas pouvoir dire un mot, j’ai toujours, à porter de main, mon petit dictionnaire de poche.  Une colocation apporte bien des surprises : un frigo vide, preuve que souvent, la cuisine et elles ça fait deux. Un  niveau de français très bas.
Quand je leur ai demandé ce qu’elles connaissaient en français, j’ai eu droit aux paroles de la chanson de Lady marmelade de moulin rouge… J’ai aussi découvert, qu’il existait ici, le même type de série que « plus belle la vie », manque de chance pour moi, une des colocataires, en suit trois : Hollyoaks, EastEnders et EastEnders E20. Le seul point positive c’est que j’apprends du vocabulaire…




Et donc après un mois en Angleterre, il est temps pour moi d’aller enfin, pour 5 jours visiter la capital, toute une aventure en perspective.


On voyage aussi avec:  Gaëlle en Egypte

La semaine prochaine, on commence ma visite de Londres!

jeudi 14 juin 2012

L’Angleterre, une contrée lointaine de l’autre coté de la manche…

Et voilà, la suite de mes articles consacrés à l'Angleterre!

Enjoy!


Si un jour les moyens de transports viennent à être immobilisés par la neige, ce n’est pas le Royaume-Uni qui est isolé mais le continent.
 S’il vous prend l’envie, une fois, d’aller en terre Anglaise, il y a quelques petits détails à ne surtout pas négliger, qui pourraient vous sauver la vie ! Non je vous assure je n’exagère pas.


Bien que le Royaume-Uni fasse partie de l’Union Européenne, il en reste néanmoins très

attaché à sa monnaie : la livre sterling « £ » (si il vous prend l’envie d’en savoir beaucoup plus sur cette monnaie, je pense que ce cher Wikipédia vous aidera). Il vous faut donc penser à aller à votre banque pour obtenir de la monnaie, vous renseigner sur le taux de change, et sur les éventuels frais supplémentaires que peuvent entrainer un retrait ou un achat par carte bancaire. Et en présence d'anglais dites: "one pound" et non "one livre"


Dans votre sac de voyage n’oubliez pas non plus un accessoire indispensable : le parapluie ! Mesdemoiselles et Mesdames, si vous faites partis de celles qui ne veulent absolument pas friser, vous saurez ce qu’il vous reste à prendre. Car oui c’est une évidence, il pleut. Souvent. Mais pas tout le temps…


Si votre rêve est de rouler à gauche, venez faire un tour de l’autre coté de la manche. Les anglais roulent à gauche, et ont donc le volant à droite. Normal me diriez vous. Dans un premier temps ça surprend mais après plusieurs trajets assis sur le siège passager, (qui est à la place de notre volant en France donc ne vous trompez pas de coté, vous vous asseyez à gauche.), on prend vite l’habitude. Tant que l’on n’a rien à faire. Maintenant le détail à ne pas négliger qui pourrait vous sauver la vie : en tant que piéton, nous avons l’habitude de regarder à gauche puis à droite pour traverser une rue. OUBLIEZ CA ! En Angleterre, regardez d’abord à droite puis à gauche. Vous éviterez ainsi de manquer de peu de vous faire renverser par une voiture…





Pour finir ; pour ceux qui aiment s’emmêler dans de grandes conversions, nos amis british utilise le Yard le Miles, quand nous utilisons le Mètre et le kilomètre. Sachez donc que, si mon convertisseur ne se trompe pas :
1m = 1.09 yards
1km= 0.62 miles.
Je pense que vous êtes maintenant presque prêts pour venir en terre Anglaise. Et pensez à mettre vos montres à l'heure, en enlevant une heure!





La suite, la semaine prochaine!!

vendredi 8 juin 2012

Cela restera un mystère, un secret bien gardé...


photo de Virginie de galzain


 Hiver 1946, ce jour-là, la neige tombait en abondance depuis des jours. Tout le village avait disparu sous cet épais manteau blanc et froid. Chaque jour je bravais ce temps pour aller à l’église et prier ; prier pour être sûr qu’il serait là dans les temps. Notre mariage devait être célébrer la semaine suivante. Puis le jour J arriva. Enfin. La neige avait laissé la place à un ciel bleu mais le soleil ne réchauffait guère ma peau nue sous la robe de mariée. Lui m’attendait à l’hôtel dans son beau costume trois pièces offert par son grand-père. C’était ma mère qui me mena jusqu’à lui, mon père qui aurait dû avoir ce rôle était mort à la guerre, une balle en pleine tête. Fatal. Rien n’aurait pu gâcher ce plus beau jour de ma vie. J’épousais enfin l’homme que j’aimais depuis des années, celui pour qui je pleurais chaque soir dans mon lit pendant qu’il était au front, puis travailleur forcé en Allemagne. Malgré toutes ces épreuves, nous nous sommes retrouvés, et ce mariage était la fondation d’une nouvelle aventure, que l’on mènerait à deux. Nous avions assez économisé pour pouvoir immortaliser cette date et avions fait appel au meilleur photographe de la région. Je voulais que tout soit parfait, avoir assez de souvenirs. Me rappeler de ce jour toute ma vie.

[...]

Le 4 mai 1988, pour mes 62ans, mon mari, mes enfants et mes petits-enfants m’ont offert un cadeau assez original ! Il savait que j’aimais les sensations fortes, du coup, ils se sont cotisés pour que j’aille faire mon premier saut en parachute ! Ce fut une expérience incroyable. Exceptionnelle ! J’avoue, je ne faisais pas la maligne en montant dans le petit avion et tous les bruits me semblaient suspect. Une fois avoir atteint l’altitude requise, il a fallu sauter. J’ai fermé les yeux, pris mon élan avec le moniteur et nous avons quitté l’avion pour entamer une descente vertigineuse, j’étais euphorique, le vent dans les cheveux, je rigolais, imaginant mon visage déformé par le vent. A l’ouverture tout en douceur du parachute, je découvris cette sensation de pouvoir voler, une sensation de liberté total. L’atterrissage se fit en douceur sous les applaudissements de la famille venue assister à mon exploit. Cela méritait bien une bouteille de champagne !

[...]

Parfois la nuit, je me réveillais en sueur, mon corps, mon cerveau tétanisés par la frayeur de le perdre bien des années après cette nuit du 11 novembre 1953. Cette nuit-là, j’accouchais dans la douleur de mon deuxième enfant. Après avoir eu une fille, ce fut un petit garçon qui montra le bout de son nez. Seulement voilà, il avait décidé de commencer sa petite vie un peu trop tôt. Trois mois. Trois mois en avance. Il était tout frêle et maigre, il poussa à peine un petit cri pour respirer. Il fut tout de suite mis en soin intensif, car il était très fragile. Pendant un mois, notre petit garçon resta entre la vie et la mort. Un mois à angoisser, à ne pas dormir, à se relayer à la maternité pendant que l’autre restait auprès de notre fille ainé. Il survécu, et devint un enfant costaud, vaillant et solide, mais dès qu’un des deux tombait malade, je revivais les frayeurs du passé…

[...]

En 2002, mon fils et sa femme étaient partis se faire dorer la pilule pendant deux semaines dans je ne sais plus trop quelle île soit disant paradisiaque, les pieds dans le sable chaud, à l’ombre sous les cocotiers. Il semblerait que c’était génial, fantastique, tellement ils nous ont rabâché pendant des semaines voire des mois ce fabuleux voyage. Oui, mais voilà, pendant ce temps-là,  j’étais de corvée de gardiennage. Certes, à la base je devais juste garder les chiens, et arroser le jardin. Mais c’était sans compter sur mon petit-fils de dix-huit et ma petite-fille de seize ans qui avaient décidés de profiter de l’absence de leurs parents pour se laisser aller, ne rien faire ou organiser une très grosse fête comme j’avais pu le remarquer un matin en venant nourrir les chiens. Déjà dans le jardin il y avait des signes avant-coureurs. Le papier toilette autour de tous les arbres, des gobelets dans l’herbe et même des bombes de couleurs. Je me suis demandé à quoi elles avaient bien pu servir. Jusqu’à ce que je vis les chiens. Du rose, du violet, du rouge et du jaune. Autant de couleurs qu’ils mettront deux jours à enlever du pelage noir des deux labradors. L’intérieur de la maison ressemblait plus à une déchèterie qu’à autre chose. Je crois que c’était la première fois que je poussais une gueulante comme ça après mes petits-enfants.  Le sol disparaissait sous les détritus, il collait, des bouteilles d’alcool gisaient à moitié vide sur le canapé et la cuisine semblait avoir servis de lieu d’expérimentation culinaire. Et je glissai sur l’une d’entre elle, ce qui me mena directement à l’hôpital avec une fracture au bras. D’après ma petite-fille j’avais glissé sur les restes d’un essaie de ratatouille fait à base de concombres, cornichons,  tomates et d’une aubergine suivi d’un accompagnement fait d’un unique macaroni géant d’après mon petit-fils. Je me suis souvent demandé s’ils n’avaient pas aussi fumé des choses pas très légales ce soir-là. Je m’en souviendrais longtemps de leurs expériences. Et eux aussi avec la punition sévère qu’ils gagnèrent au retour des parents.

[...]

L’été de mes 16 ans, restera malgré l’occupation un été spécial, unique, gravé à jamais en moi. Il était rentré depuis peu de la guerre suite à l’armistice de la France, il travaillait pour le forgeron du village afin de se faire assez d’argent pour disait-il, pouvoir m’épouser un jour dignement et que je sois fier de lui. Le travail à la forge était épuisant, d’autant plus en été avec la chaleur combinée des fours et du soleil. J’avais décidé d’aller à sa rencontre un soir à la sortie du travail. Je me souviens que je ne trouvai personne. J’étais assez surprise, d’autant plus que son patron ne travaillait pas. Puis j’entendis un bruit d’eau dans l’arrière cours. Et je le vis. L’amour de ma vie. Nu, l’eau ruisselant sur son corps. C’était la première fois. Ne m’ayant pas vu, je pu prendre le temps de le détailler, et de découvrir ce corps. La lumière orangée du soleil couchant se reflétait dans l’eau coulant le long de son dos qui s’illuminait alors de mille feux. Le travail à la forge l’avait musclé et je me souviens encore m’être perdu dans la contemplation de son fessier. Puis il se retourna, mon corps se paralysa par la honte de l’avoir espionné alors qu’il se douchait. Lui, me regarda surpris, puis rigola. Il attrapa une serviette pour se couvrir et s’approcha de moi lentement. Des années plus tard des frisons me parcouraient encore le corps en repensant à ce moment-là. Il n’avait pas dit un mot. Il a juste posé ses mains autour de ma taille pour me tirer contre lui, il remonta une main le long de mon visage délicatement et il approcha sa bouche de la mienne pour m’embrasser. Bien des fois il m’avait embrassé, mais cette fois-ci était différente, elle annonçait autre chose. Je répondis à son baiser. Il m’emmena vers la caravane où il y avait tout le nécessaire pour dormir, faire à manger, mis à sa disposition par son patron pour l’été. J’étais toute timide. Il recommença à m’embrasser tout en me caressant le corps. Gêné par mes vêtements il commença à me déshabiller lentement, tout en douceur, me couvrant de bisous dès qu’un bout de peau apparaissait d’entre mes habits. Je rougissais devant lui à l’idée de me savoir nue. « Garde tes boucles d’oreilles comme ça, tu seras encore habillé »  m’avait-il dit ça avec un petit sourire amoureux. Me voyant encore un peu timide, il enleva sa serviette et  prit mes mains pour les poser sur ses fesses. Sa peau était douce, il sentait bon. J’osai enfin découvrir chaque coin de son corps. Nous nous allongeâmes sur le petit lit, et nus, nous reprîmes l’exploration de nos creux, de nos peaux. Mes doigts couraient le long de ses bras,  ondulait tel un serpent autour de ses pectoraux musclés, sautaient d’abdominaux en abdominaux tel une grenouille, ma bouche embrassait chaque parcelle de cette peau si douce. Lui n’était pas en reste, ses doigts frôlaient mes seins nus, me procurant des frissons de plaisir, ses lèvres et sa langue partaient à la recherche des parties de mon corps où le plaisir serait le plus fort, où sous la pression de sa langue je m’abandonnais totalement à lui. Ce fut notre première fois, je m’en souviendrais toute ma vie, d’autant plus qu’à l’époque, faire l’amour avant le mariage était plutôt interdit. Mais je ne regrettais rien, tellement nous avions été en osmose, où chaque regard valait mille paroles… Un mois plus tard il fut envoyé en Allemagne en tant que travailleur forcé, nous nous étions promis de s’attendre et qu’à son retour nous nous marierons.

[...]

La vie parfois vous quitte aussi vite qu’un Tampax d’entre vos jambes disait une vieille amie, je n’ai jamais su d’où elle sortait une comparaison de la sorte. Toujours est-il que je n’ai jamais cru les gens qui supposaient que l’on voyait notre vie défiler devant nos yeux quand on mourrait d’une manière brusque. Enfin jusqu’à aujourd’hui. Je n’avais pas prévu de quitter ma petite vie en ce bel après-midi. Mais il en a été autrement. Légèrement violent. Et je les ai vus. Ces moments de ma vie. Plus ou moins important. Ils me sont revenus d’un coup, pour me rappeler que j’avais bien vécu, et que finalement, il était peut-être temps de laisser sa place en ce joli monde. Joli monde quand on sait le voir, si on laisse la haine, la guerre de côté et que l’on apprend à apprécier le vol d’une hirondelle, la brise légère du vent sur votre joue alors que vous vous sentez partir, le sourire de ce bébé si innocent qui ne comprend pas ce qui m’arrive… Même à 86 ans j’ai l’impression de partir un peu trop tôt sans avoir pu dire au revoir. J’espère qu’ils ne m’en voudront pas. Bizarrement, je n’ai pas mal. Mais j’ai un peu froid. Le bruit s’estompe autour de moi, je ne vois plus rien. Je vais enfin savoir ce qui se passe après; le plus grand des secrets de l’humanité; mais ce secret, je l’emporterai dans ma tombe.


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J'espère que vous avez aimé ce petit texte. Le WE dernier, j'ai demandé que mes lectrices d'Hellocoton de me donner chacune un ou deux mots qu'il faudra ensuite placer dans un texte. Les mots à utiliser qui sont sortis étaient les suivants: COCOTIERS, DECHETERIE, PHOTOGRAPHE, VOLER, FRAYEUR, CARAVANE, AUBERGINE, TAMPAX, BOUCLES D'OREILLES, GRENOUILLE, FORGERON, MACARONI, HIRONDELLE
Ces mots que vous avez retrouvez dans le texte que vous venez de lire...

Vous pourrez aussi  retrouver ces mots dans de beaux textes chez:



mercredi 6 juin 2012

Qui a dit qu’il pleut toujours en Angleterre ?



Pour ce Jeudi voyage et les prochains, je vais vous faire découvrir des articles que j'ai écris d'octobre à décembre 2010 quand j'étais en stage à Croydon, à côté de Londres... J'étais obligé de les écrire, il fallait aborder écrire certains point, donc, pour rendre l'ensemble plus agréable à lire, et pour moi plus agréable à écrire j'ai essayé de mettre une touche personnel, afin que ça ne soit pas trop scolaire. Sur blogger je ne peux pas le faire, mais par exemple à la fin de chaque article il y a avait la possibilité d'écouter un morceau des Beatles. Il y aura au total environ 15 articles. J'espère que vous apprécierez...



"J’ai quitté la France, après avoir dit au revoir à la famille et les amis , samedi matin, avec mes 30kg de bagages autorisés. Eh oui juste 30 kilos ! Il a donc fallu faire des choix cruels, ne pas prendre certaines affaires afin d’éviter la surtaxe pour cause de surpoids.  A 9h50 se fut  le départ, sous la pluie, dans un avion de la compagnie Ryanair  qui allait nous mener à Londres-Stanted.
Le seul avantage de cette pluie pour le départ se trouver à quelques kilomètres d’altitude… En effet une fois au dessus de tous ces nuages gris, qui déversaient des quantités d’eau, nous pouvions découvrir un paysage magnifique.  Avec un peu d’imagination, on pouvait voir les nuages formaient des banquises et des montagnes immaculées, l’ensemble illuminé par les chauds rayons du soleil.

L’arrivée à Londres-Stansted se fit sous un grand soleil ; il manquait juste quelques degrés. Je dois dire que j’ai eu de la chance, mon maitre de stage est venu me chercher à l’aéroport. Mais si un jour vous voulez aller à Londres et que vous atterrissez là, sachez que le bus vous coûtera entre 2£ et 11£ selon la destination dans Londres.

Dans un premier temps, le temps de trouver un logement prés du lieu du stage, je loge chez mon maitre de stage, à environ une heure de route. Sa femme et lui vivent dans une maison magnifique. Avez-vous déjà lu Harry Potter ?  Si oui, pensez à la maison de la famille Wesley. Leur maison est dans le même style, composée de pleins de petites pièces, de tour et de détour, de poutres apparentes,  et ma chambre se situe au second étage, l’ensemble donne un charme fou à cette maison typiquement anglaise.

Dès le premier soir, nous sommes allés manger dans un petit Pub, perdu au milieu de la campagne, j’y ai découvert la bière et des plats anglais. Ne connaissant ni le fish and ships, ni le Yorkshire pudding ou le Bangers and Mash, j’ai demandé de choisir pour moi. J’ai donc pris le Bangers and Mash : c’est un plat de saucisses poêlées accompagnées de purée de pommes de terre faites maison ; d’oignons frits, de petits pois et de sauce au jus de viande. Je peux vous assurer que c’était très bon.

Cette première journée anglaise s’est finie avec un bon repas dans l’estomac, une bouillotte dans le lit pour ne pas avoir froid et le tout sous un ciel étoilé. Qui a dit qu’il pleuvait toujours en Angleterre ?"

La fameuse maison....


La suite la semaine prochaine!



Et on voyage aussi avec: